Jeudi 17 avril, le ministre du commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, a rencontré une cinquantaine de chefs d’entreprise de la métropole lilloise. Les conséquences des droits de douane américains et la concurrence chinoise les préoccupent.

Fer de lance de la mondialisation, l’Organisation mondiale du commerce est bousculée par la guerre commerciale lancée par les Etats-Unis.

Très critique à l’égard de la nouvelle feuille de route des négociations, la centrale chrétienne juge inopportun d’aborder la question du financement de la protection sociale en l’absence deux syndicats importants (FO, CGT), d’un mouvement d’employeurs (U2P) et de l’Etat.

Une muraille réglementaire endigue la présence du cinéma américain, soumis à des quotas d’importation, à une rémunération minorée et à des interdictions de diffusion en salle pendant les périodes de vacances. Les films américains ne représentent que 5 % du box-office en Chine.

Les Européens craignent que l’augmentation des droits de douane américains réoriente vers le Vieux Continent les surcapacités exportatrices chinoises. Sur l’Ukraine, le soutien chinois à la Russie n’a fait que se renforcer.

Il y a vingt ans, cette ville usine du Zhejiang avait dû fermer ses 1 000 tanneries, trop polluantes. Reconvertie peu à peu dans les accessoires pour animaux de compagnie, elle est à nouveau menacée par les droits de douane américains.